Mission Océan Indien - Explorations de Monaco

MONACO EXPLORATIONS

LES VOIX DE L'OCEAN INDIEN. A LA DECOUVERTE DE L'ÎLE INVISIBLE. 

Par Elise Rigot, artiste plasticienne

Rendre accessible l'inaccessible en allant plonger toujours plus profond, explorer des zones où jusqu'à présent personne n'a passé le regard, partir à la découverte d'un milieu inconnu... Quel monde se cache donc de l'autre côté ? 

La frontière symbolique de la surface est franchie plusieurs fois par jour par les plongeurs, envoyés en éclaireurs par le navire à la découverte de Saya de Malha. Nos chercheurs explorateurs apprivoisent peu à peu l’île invisible. Intense concentration, gestes précis, préparation rigoureuse, vérification du matériel ; le prix à payer pour récolter l’or de la connaissance et lever une part du mystère. 

PROTAGONISTE

·  Line Le Gall, Chercheuse et Professeur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris (MNHN), Directrice des explorations scientifiques du MNHN. Chef des opérations hyperbares pendant la mission des Explorations de Monaco sur le banc de Saya de Malha.

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LES VOIX DE L'OCEAN INDIEN. A LA RENCONTRE DES CORALLINES

Par Elise Rigot, artiste plasticienne

Un soir, tard, Sundy Ramah, me montra triomphalement un bénitier encore tout humide. Ce n'était pas un simple bénitier, mais une espèce que lui et son équipe recherchait depuis longtemps, le Tridacna rosewateri, une espèce qui était connue pour être endémique du banc Saya de Malha, découvert à la fin des années 1970 durant une expédition russe et archivée à Saint Pétersbourg. Durant l'expédition, Sundy a pu collecter plusieurs Tridacna rosewateri, en partie le rêve de sa thèse. Nous avons tenté d'archiver ce spécimen à l'aide d'un scanner 3D, la complexité de la forme ne laissait pas facilement percevoir toutes les richesses à la surface du bénitier, mais il reste quelque chose de la complexité des bénitiers et des multiples vies qui s'y rattachent ou s'y raccrochent.

PROTAGONISTE

·  Dr. Sundy Ramah. Agent technique au Centre de formation et de vulgarisation de la pêche (FiTEC) (Ministère de l'économie bleue Mauricien, MRFS). 

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LES VOIX DE L'OCEAN INDIEN. A LA RENCONTRE DES CORALLINES

Par Elise Rigot, artiste plasticienne

Du fond de cet Océan Indien, dans la région de Saya de Malha, chaque jour, Line ramenait des corallines de ses plongées profondes. De la surface réfléchissante de l'Océan Indien, se révélaient des infra-paysages, des cailloux-mondes, des algues calcifiantes aux couleurs rouges intenses, roses pétillantes et aux pourpres profonds. Derrière le geste objectivant de la modélisation-3D, de la remodélisation du réel en un double aux qualités différentes, il n'y a pourtant au fond que l'envie de décrire les corallines pour leurs diversités. Nous dévoilons notre incapacité à les isoler dans une des grandes pages du livre de la vie, car elles arrivent avec leur lots de vies compagnes : éponges, bryozoaires, et autres anomalies poétiques.

Dans cette composition graphique, elles sont posées sur un fonds coloré reprenant les nuances de la surface de l'Océan Indien que nous voyions depuis des semaines depuis le haut du navire, la photogrammétrie rend compte de la qualité sculpturale des corallines tout en insistant sur leurs qualités esthétiques plus que leur archivage effectif.

PROTAGONISTE

·  Line Le Gall, Chercheuse et Professeur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris (MNHN), Directrice des explorations scientifiques du MNHN. Chef des opérations hyperbares pendant la mission des Explorations de Monaco sur le banc de Saya de Malha. 

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ÉCHO DES LABOS n°11

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

L’école de la mer

Pont arrière de L’Agulhas II, c’est l’effervescence !

Les chercheurs sont trop heureux de présenter leurs travaux à son SAS le Prince Albert II de Monaco.

Les plus jeunes chercheurs ne sont pas les plus timides.

Eux qui ont pu embarquer et se former à la science sur terrain.

Eux dont une majorité est originaire de l’archipel des Seychelles.

Former des étudiants et de jeunes chercheurs sur le terrain a également été l’une des autres priorités de Monaco Explorations. Un pilier essentiel aux yeux de Robert Calcagno qui a orchestré cette expédition dans le sud-ouest de l’océan Indien.

PROTAGONISTE

·  Robert Calcagno, directeur général de l'Institut océanographique de Monaco et administrateur délégué des Explorations de Monaco.

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ÉCHO DES LABOS n°10

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

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Les Explorations de Monaco sont une plateforme au service de l’engagement de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco en matière de connaissance, de gestion durable et de protection de l’Océan. L’éducation en est l’un des piliers.

La preuve durant cette escale aux Seychelles.

PROTAGONISTE

·  Didier Théron, Responsable Médiation des Explorations de Monaco et embarqué durant la totalité de la mission océan Indien orchestrée par les explorations de Monaco.

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ÉCHO DES LABOS n°9

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Saya de Malha, un laboratoire du vivant

À quelques heures de toucher terre, Francis Marsac, coordinateur des opérations scientifiques sur le Banc de Saya de Malha, dresse un premier bilan des opérations effectuées.

Que restera-t-il de notre passage sur cette mer peu profonde plantée au milieu de l’océan ?

« À peine quelques traces de nos engins trainants, qui seront vite estompées par les courants qui remodèlent les sédiments sans relâche. En revanche, une magnifique moisson de spécimens des communautés benthiques, récoltée sur à peine 60 000 m² répartis en cinq secteurs, le long d’un trajet de 1600 milles marins sur le banc de Saya de Malha », assurre le chercheur heureux du bon déroulé des opérations, et les yeux déjà braqués vers l’avenir.  L’heure est même à l’optimisme.

PROTAGONISTE

·  Francis Marsac, représentant de l’IRD aux Seychelles, halieute et océanographe, coordinateur des opérations scientifiques menées sur Saya de Malha pendant la deuxième partie de la mission océan Indien des Explorations de Monaco.

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ÉCHO DES LABOS n°8

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Aldabra, un sanctuaire de la Nature

Entretien sur le vif à quelques minutes de quitter l’atoll d’Aldabra, perle de l’océan Indien et de l’archipel des Seychelles sur laquelle s’est rendue S.A.S Le Prince Albert II de Monaco les 26 et 27 octobre dernier.

PROTAGONISTE

·  S.A.S Le Prince Albert II de Monaco

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ÉCHO DES LABOS n°7

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Flotteur récalcitrant !

Pont arrière de L’Agulhas II.

Moins zen que le reste de l’équipe, Thomas a l’oreille littéralement collé au flotteur.

Il attend le bip, qui signifie le bon fonctionnement de l’engin.

Bip !

La manip’ est lancée !

Le flotteur en marche, je peux aller interroger sereinement Hervé Claustre, chef de la mission flotteur.

Hervé est un océanographe réputé.

et même à l’origine du lancement de ce programme international de flotteur.

PROTAGONISTE

·  Hervé Claustre, directeur de recherche au CNRS et basé au laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer.

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ÉCHO DES LABOS n°6

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Pas un chat !

Midi, le laboratoire situé à la poupe de L’Aghulas 2 est étonnement désert.

De jour comme de nuit,

il y a pourtant ici toujours un savant les yeux dans ses binoculaires.

Un juron, un rire ! Tiens, il y a quelqu’un…

Frédéric est aux anges.

Le savant est même très intrigué par un drôle de poisson…

Directeur de recherche IRD, Frédéric est un spécialiste de l’étude des écosystèmes marins tropicaux dans le contexte de changement global. Il est ainsi incollable sur la vulnérabilité des écosystèmes côtiers comme sur l’identification des grands poissons prédateurs pélagiques.

Une diversité intéressante mais pas une très forte abondance.

Tiens, tiens, la biodiversité halieutique à Saya de Malha n’est pas celle imaginée pour le moment.

Je resterai des heures à écouter Frédéric. La discussion file bon train quand débarque Céline, ingénieur de recherche CNRS à l’Institut de la Mer.

Elle aussi est de passage, elle aussi est très curieuse…

Devant nos yeux défilent les poissons aux silhouettes les plus insolites.

Avec Céline, nous bombardons Frédéric de questions tant ses explications nous captivent. Les poissons à Saya de Malha sont des êtres décidément étonnants. Et Frédéric un chercheur assurément passionnant…

PROTAGONISTES

·  Frédéric Ménard, directeur de recherche, IRD

·  Céline Dimier, Institut de la Mer, CNRS.

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ÉCHO DES LABOS n°5

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Pont arrière de L’Aghulas 2, 11 heures tapantes.

J’ai promis à Sheena d’aller voir ce qui se passe avec le drone sous-marin, le ROV.

Sheena est seychelloise et la seule scientifique à suivre en intégralité toutes les plongées du ROV depuis le début de la mission océan Indien.

Le drone sous-marin ne devrait d’ailleurs pas tarder à être remonté à bord.

C’est en tout cas ce qui avait été entériné hier soir au briefing…

Avec tous les appareils de mesure, il y a de la friture sur la ligne.

Impossible pour moi de faire du son avec Sheena.

Contrarié, je sors alors du container où est installé la salle de contrôle du Rov.

Je tombe alors nez-à nez avec l’un pilotes. L’occasion est trop belle de lui parler.

540 mètres et presque 20 000 lieues sous les mers.

Mon imaginaire s’enflamme.

Cela me fait immédiatement penser à un écrivain-voyageur fameux.

Et tant pis pour mon « french accent »…

J’aime me frotter aux logisticiens comme aux scientifiques.

De Sheena, j’ai compris sa passion pour le monde des profondeurs et sa biodiversité. Elle qui veut rendre les connaissances accessibles et contribuer au renforcement des capacités de recherche en haute mer dans l’océan Indien.

Le ROV est un outil essentiel pour Sheena et tous ses collègues scientifiques embarquées.

Promis, demain je me lève aux aurores pour suivre en direct une plongée du ROV.

Ou plutôt un « vol » du ROV. Car pour Robert son pilote le drone sous-marin vole quand il est sous l’eau.

Cette mission Océan Indien ressemble décidément de plus en plus à un roman de Jules Verne.

PROTAGONISTES

·  Sheena Talma, biologiste et consultante indépendante, Nekton, Save Our Seas, Seychelles.

·  Robert Laaser, pilote du drone sous-marin ROV, Marine Solutions.

17 heures pont 3 de L’Aghulas 2, dernier jour sur le banc de Saya de Maya dans l’océan Indien. Un chalut vient juste de remonter. Les opérations de tri peuvent démarrer. Il s’agit de classer les spécimens par espèces et grandes familles. Tous les scientifiques disponibles sont sur le pont. L’humeur est toujours excellente…

Par Elise Rigot

Aldabra

Il y a une île perdue au milieu de l’Océan Indien. C’est là que tout a commencé, qu’une série de symbiose et assemblages en tout genre, digestion et sécrétions ont élaboré des formes de vie les plus diverses. Il y a des centaines de millions d’années, des animaux marins ont capturé dans l’Océan des particules minérales, les ont ingérées, digérées, jusqu’à sécréter les premiers squelettes de notre planète. Par ce processus de bio-minéralisation, des récifs sont sortis des sols de nos océans, ils ont continué leur lente affaire des millions d’années durant. Sous le poids de leur construction, ils se sont enfoncés dans les eaux, se sont mêlés au sable et au soleil, ont durci leur force, les ont figés pour l’éternité. L’atoll était né. Une accrétion de corail, brûlée par le soleil s’est pétrifiée avec le sable, formant des immenses monticules aux résonnances métalliques. Aldabra.

Il y a les fous à pieds rouge, les bobbies, les requins à pointes noires, les requins citron, le murmure des récifs coralliens, les tortues préhistoriques et l’Océan à perte de vue.

Pour celle et celui qui est loin, cela ne peut être qu’un morceau de terre. Un espace dont on sait vaguement qu’il est un héritage commun qui est Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982 et dont il aura fallu près de 15 ans pour sa préservation.

Pourtant, Aldabra n’est pas juste un enjeu militaire ou scientifique, Aldabra est un symbole : le symbole des Seychelles, où il existe une île préservée des activités humaines et où chaque nuit, les tortues marines montent les pentes des rivages pour déposer leurs œufs.

Cette île qu’ils et elles disent pristine connaît pourtant les rats, les chats et au moins 500 tonnes de plastiques qui ont chaviré sur ses rivages. Elle a connu les chèvres, l’exploitation intensive de ses espèces de tortues. Aujourd’hui, une douzaine de personnes vivent sur Aldabra et s’occupent de la protection de l’île qui est sous la gestion de la Seychelle Islands Fondation.

Ces quelques sons, nous plongent dans cette île, dans ses mangroves, ses passes, ses plages au moment des premiers et des derniers rayons lumineux.

Par Elise Rigot

Dans cette capsule sonore, je vais à la rencontre des sons des humains qui étudient les tortues marines. Jérôme Bourjea est chercheur à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, à Sète, après avoir longtemps travaillé à la Réunion où il a réalisé une grande partie de sa carrière. J’ai pu suivre Jérôme Bourjea, Quentin Schull et Stéphane Ciccione sur l’atoll d’Aldabra où j’ai enregistré les paysages sonores nocturnes des pontes de tortues marines. C’est cela que je vous propose de découvrir. Cela, et l’attachement émotionnel des scientifiques à leurs sujets d’étude.

Par Elise Rigot

Aldabra

Il y a une île perdue au milieu de l’Océan Indien. C’est là que tout a commencé, qu’une série de symbiose et assemblages en tout genre, digestion et sécrétions ont élaboré des formes de vie les plus diverses. Il y a des centaines de millions d’années, des animaux marins ont capturé dans l’Océan des particules minérales, les ont ingérées, digérées, jusqu’à sécréter les premiers squelettes de notre planète. Par ce processus de bio-minéralisation, des récifs sont sortis des sols de nos océans, ils ont continué leur lente affaire des millions d’années durant. Sous le poids de leur construction, ils se sont enfoncés dans les eaux, se sont mêlés au sable et au soleil, ont durci leur force, les ont figés pour l’éternité. L’atoll était né. Une accrétion de corail, brûlée par le soleil s’est pétrifiée avec le sable, formant des immenses monticules aux résonnances métalliques. Aldabra.

Il y a les fous à pieds rouge, les bobbies, les requins à pointes noires, les requins citron, le murmure des récifs coralliens, les tortues préhistoriques et l’Océan à perte de vue.

Pour celle et celui qui est loin, cela ne peut être qu’un morceau de terre. Un espace dont on sait vaguement qu’il est un héritage commun qui est Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982 et dont il aura fallu près de 15 ans pour sa préservation.

Pourtant, Aldabra n’est pas juste un enjeu militaire ou scientifique, Aldabra est un symbole : le symbole des Seychelles, où il existe une île préservée des activités humaines et où chaque nuit, les tortues marines montent les pentes des rivages pour déposer leurs œufs.

Cette île qu’ils et elles disent pristine connaît pourtant les rats, les chats et au moins 500 tonnes de plastiques qui ont chaviré sur ses rivages. Elle a connu les chèvres, l’exploitation intensive de ses espèces de tortues. Aujourd’hui, une douzaine de personnes vivent sur Aldabra et s’occupent de la protection de l’île qui est sous la gestion de la Seychelle Islands Fondation.

Ces quelques sons, nous plongent dans cette île, dans ses mangroves, ses passes, ses plages au moment des premiers et des derniers rayons lumineux.

Par Elise Rigot

Aldabra

Il y a une île perdue au milieu de l’Océan Indien. C’est là que tout a commencé, qu’une série de symbiose et assemblages en tout genre, digestion et sécrétions ont élaborées des formes de vie les plus diverses. Il y a des centaines de millions d’années, des animaux marins ont capturé dans l’Océan des particules minérales, les ont ingérées, digérées, jusqu’à sécréter les premiers squelettes de notre planète. Par ce processus de bio-minéralisation, des récifs sont sortis des sols de nos océans, ils ont continué leur lente affaire des millions d’années durant. Sous le poids de leur construction, ils se sont enfoncés dans les eaux, se sont mêlés au sable et au soleil, ont durci leur force, les ont figés pour l’éternité. L’atoll était né. Une accrétion de corail, brûlée par le soleil s’est pétrifié avec le sable, formant des immenses monticules aux résonnances métalliques. Aldabra.

Il y a les fous à pieds rouge, les bobbies, les requins à pointes noires, les requins citrons, le murmure des récifs coralliens, les tortues préhistoriques et l’Océan à perte de vue.

Pour celle et celui qui est loin, cela ne peut être qu’un morceau de terre. Un espace dont on sait vaguement qu’il est un héritage commun qui est Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982 et dont il aura fallu près de 15 ans pour sa préservation.

Pourtant, Aldabra n’est pas juste un enjeu militaire ou scientifique, Aldabra est un symbole : le symbole des Seychelles, où il existe une île préservée des activités humaines et où chaque nuit, les tortues marines montent les pentes des rivages pour déposer leurs œufs.

Cette île qu’ils et elles disent pristine connaît pourtant les rats, les chats et au moins 500 tonnes de plastiques qui ont chaviré sur ses rivages. Elle a connu les chèvres, l’exploitation intensive de ses espèces de tortues. Aujourd’hui, une douzaine de personnes vivent sur Aldabra et s’occupe de la protection de l’île qui est sous la gestion de la Seychelle Islands Fondation.

Ces quelques sons, nous plongent dans cette île, dans ses mangroves, ses passes, ses plages au moment des premiers et des derniers rayons lumineux.

Par Elise Rigot

Dans cette capsule sonore, je donne la voix à Véronique Mireille Banane, scientifique à la Seychelles Islands Fondation. Elle nous raconte une histoire de famille que lui contait sa grand-mère, lorsqu’elle était enfant. Les enregistrements qui accompagnent cet extrait ont été tournés sur l’atoll d’Aldabra, que Mireille connait bien et avec qui elle a un attachement profond.

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Dimanche 13 novembre 2022, banc de Saya de Maya dans l’océan Indien.

Il est 17 heures tapantes Plage avant tribord du navire d’exploration L’Aghulas 2. L’envoi d’un filet manta par-dessus bord est imminente. Cheffe du projet Mad Caps, Gwen est anxieuse car sa compère Vic n’est toujours pas arrivée…

LES PROTAGONISTES

• Gwen, porteuse du projet Mad Caps
• Victoria
• Chloé, artiste embarquée

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Samedi 12 novembre 2022, banc de Saya de Maya dans l’océan Indien.

Les jours défilent trop vite, et les archives sonores s’accumulent. Celle-là marque un temps fort de la mission de la semaine écoulée.

LES PROTAGONISTE

• Philippe, chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle, spécialiste des mollusques.

Par Stéphane Dugast, envoyé spécial

Jeudi 10 novembre 2022, banc de Saya de Maya dans l’océan Indien. Station n°19.

Les opérations se sont succédé toute la nuit avec les mises à l’eau de la drague, des filets ou encore de la rosette. Si les scientifiques, qui étaient de quart cette nuit, sont partis se coucher, ceux de quart de jour débarquent au laboratoire embarqué de L’Agulhas II.

L’Agulhas II. Bienvenue sur le navire-support de la campagne Océan Indien organisée par Monaco explorations. Ce matin, Laure, Frédéric et Francis sont même d’excellente humeur.

LES PROTAGONISTES

• Francis, chercheur à l’IRD et chef des opérations scientifiques de la mission océan Indien
• Laure, chercheuse au Muséum national d’Histoire naturelle, spécialiste des crustacés.
• Frédéric, chercheur à l’IRD, spécialiste des écosystèmes marins